Cinéma : « Pas d’ours » à Ilanz

Le long-métrage du cinéaste iranien multi-primé raconte deux histoires d’amour parallèles et met en lumière le thème de la censure et des restrictions artistiques en Iran. En dépit de l’interdiction de sa profession et de la répression politique, Panahi crée une œuvre qui remet en question de manière critique à la fois la politique iranienne et les traditions sociales. Le film joue avec la frontière entre la fiction et la réalité et montre comment les circonstances politiques peuvent influencer et limiter l’art.

Suivi d’une discussion avec l’écrivaine iranienne Pegah Ahmadi, modérée par Dorothea Schiewer (KOFF/swisspeace).

Lors de la 4e édition d’Ilanzer Sommer, l’accent est mis sur la diversité des voix et la liberté d’expression. Comment se forge-t-on une opinion ? Comment les fake news sont-elles détectées ? Combien de courage faut-il pour exprimer son opinion dans son propre quartier, à la table des habitués, en Iran ou en tant que femme en Inde ? Où cela peut-il être fait et où devrait-il l’être ? Devrions-nous garder le silence au nom de la paix, ou devrions-nous éviter la dissidence ? C’est complexe, les opinions à ce sujet sont diverses. Le sujet est envoyé dans les salles, dans les conversations, sur les écrans, sur les paperboards et les post-it, dans les textes, dans les discussions, dans les promenades et dans les slams de poésie. Les gens écoutent, parlent et pratiquent.