Sergueï Nakariakov et Maria Meerovitch

« Lorsque le public sourit ou rit directement à l’interprétation de mes œuvres, cela me donne une grande satisfaction. » Ces mots de Dmitri Chostakovitch pourraient être la devise de son premier concerto pour piano. Déjà dans ses 24 Préludes, que Chostakovitch avait composés la même année 1933, il montrait une légère tendance à l’humour. Dans le premier concerto pour piano, la satire et la comédie sont indubitables. Ici, le compositeur de 26 ans, toujours insouciant, se montre dans toute la splendeur de son talent. En combinaison avec le Concertino pour trompette, piano et orchestre à cordes du compositeur français André Jolivet ainsi que des œuvres de trois fils de Bach, cette soirée de concert avec Serkei Nakariakov (trompette), Maria Meerovitch (piano) et l’Orchestre de chambre de Zurich sous la direction de Willi Zimmermann promet d’être un voyage de découverte inspirant.