Sent - Val Sinestra - Vnà

Depuis la poste au centre de Sent, nous remontons le village jusqu'aux dernières maisons. Au niveau de l'ancien chalet du téléski, aujourd'hui transformé en maison d'habitation, nous tournons à droite. Il y a un panneau indicateur. Nous marchons maintenant sur l'épaule libre de la vallée en direction des dolomites de l'Engadine. Comme on y cultivait autrefois des céréales, le terrain est en terrasses, presque comme un vignoble. Aujourd'hui encore, on peut voir ici et là de petits champs de seigle ou d'avoine. Les escarpements ne sont pas cultivés et abritent donc une riche flore. En été, elle est si dense qu'on a l'impression de marcher sur du miel. Des véroniques d'un bleu profond alternent avec des molènes jaunes, avec le trèfle pourpre plutôt rare et avec des œillets délicats.

En bas, dans la vallée, l'Inn forme des boucles. En automne, les molènes et les lis turcs ont formé leurs jolies fructifications. Lorsqu'ils ont répandu leurs graines - mais seulement à ce moment-là ! - nous pouvons cueillir des bouquets secs. Ils dureront tout l'hiver.

Nous tournons bientôt dans le Val Sinestra. Une large route carrossable non goudronnée, rarement empruntée, traverse une forêt ombragée. C'est l'heure de la méditation ! Près de l'auberge de montagne, nous traversons la Brancla - comme nous y invite le panneau indicateur - et montons un sentier forestier d'abord étroit, mais varié. Bientôt, nous marchons à nouveau dans une clairière fleurie. Les papillons dansent. En plein été, les lis de feu nous saluent. Nous laissons ces plantes protégées ! Et nous voilà déjà à Vnà. - Qui d'autre est attiré par la descente vers Ramosch ? Le versant est célèbre pour la richesse de sa flore et la diversité de ses insectes.

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